Je suis une légende

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Ou ? : MK2 Bibliothèque
Quand ? : Le 21 décembre, scéance de 15h30
Avec qui ? : Une certaine Emie...
Pourquoi ? : le thème "survival, dernier homme sur Terre" qui me branchait !

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    En cette fin d'année où la famille se réveille devant un beau sapin illuminé et pleins de cadeaux autour, il faut être un peu maso pour s'interesser à l'histoire de Robert Neville (Will Smith), "seul au monde" après la propagation dans tout le pays d'un virus bactériologique et une évacuation - qui ressemble étrangement à celle observée dans La guerre des Mondes version Spielberg - et qui se retrouve désormais seul - ou presque - avec sa chienne, digne de "la fidèle Lassie".
      Effectivement, il faut être maso. Ne le suis-je pas un peu?

          Tiré du best-seller éponyme de Richard Matheson (que je n'ai pas lu), "Je suis une légende" tire son originalité de l'ambiance qui pèse à chaque instant sur le personnage. La musique se fait très discrète et parfois les longs silences du personnage face à la ville déserte sont éloquents. Will Smith est totalement crédible en homme blessé souhaitant être le dernier espoir de l'humanité. La charge qui pèse sur ses épaules est lourde mais cela ne l'empèche pas de déconner - sacré Will - et d'offrir aux spectateurs des sourires voire des rires au milieu de ce drame.
          Il faut en dire le moins possible sur l'intrigue pour pouvoir être surpris de chaque instant, de chaque rebondissement. Le film alterne entre scènes de survie où l'homme est face à lui-même - il en perd parfois la raison, et scènes d'action intense qui te prennent aux tripes par, justement, le décalage avec l'ambiance végétative à la Bob Marley. Un bel et surprenant hommage lui est d'ailleurs rendu - Singin': "Don't worry 'bout a thing, 'cause every little thing gonna be all right."

          Pour conclure, ne résistez pas à la tentation de voir le dernier block-buster de l'année, rien que pour le plaisir d'annoncer à la vendeuse d'une voix grave : "Bonjour, Je suis une légende ! ". ça fait toujours son petit effet !
          Quand au film lui même, son ambiance pesante peut raidir les nerfs des plus sensibles - la douce et jeune femme qui m'accompagnait par exemple. Mais une ambiance fin du monde - les survivants comme derniers remparts de l'humanité - qui raviront les fans de 28 jours plus tard !

Ma note :       4/5
(j'utilise le baromètre Allociné, ndrl)